Sur la base de la théorie de la gravitation formulée par A. Einstein, des ondes gravitationnelles sont détectées en février 2016 (GW 150914).
Cette détection fait bien vite naître l’espoir d’une observation des structures singulières que sont les trous noirs. Les premières images sont effectivement publiées le 10 avril 2019 (trou noir au sein de la galaxie M87).
La NASA (Goddard Media Studios) a fait paraître (2 mai 2022) une série d’images animées offrant une vision panoramique des vingt-deux trous noirs les mieux connus siégeant au sein de notre galaxie ou de sa voisine : le nuage de Magellan.
Les visualisations rendent compte de l’angulation relative par rapport à la Terre de chaque système binaire dont il est avéré qu’il contient un trou noir. La couleur des étoiles va de bleu-blanc à rouge et donne une idée de leur température : de cinq fois à 45% celle de notre Soleil ; nota bene : le teintier utilisé pour rendre compte des températures des trous noirs diffère de celui utilisé pour les étoiles.
Dans la majorité de ces systèmes, un flot de matière s’échappe de l’étoile et va progressivement grossir un disque d’accrétion autour du trou noir associé. Avec un certain nombre d’autres exemples, le système Cygnus X-1 constitue une exception. Le disque d’accrétion le plus large est celui du système GRS 1915 qui s’étend sur une distance égale à celle séparant notre Soleil de Mercure. La taille des trous noirs ne reflète pas la réalité car elle a été choisie pour rendre compte de leur masse relative par rapport à celle de notre Soleil.
Crédit photographique : NASA Goddard Space Flight Center and Scientific Visualization Studio.
© Thierry PERIAT, parution initiale le 4 mai 2022.